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    les grands courants de la pensée économiques

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    el abbadi aouatef


    عدد المساهمات : 3
    تاريخ التسجيل : 10/03/2011

    les grands courants de la pensée économiques Empty les grands courants de la pensée économiques

    مُساهمة من طرف el abbadi aouatef الثلاثاء يوليو 19, 2011 11:04 am

    CHAPITRE 1 : LES GRANDS COURANTS DE LA PENSEE ECONOMIQUE


    La pensée économique est très ancienne puisqu’on peut la faire remonter d’Aristote et Platon. Pour ces différents auteurs, la pensée économique n’est qu’un aspect de la morale et de la philosophie.

    C’est surtout à partir du 18ème siècle que se développe la pensée économique moderne.

    C’est un vaste labyrinthe dans lequel les courants et les sous courants sont nombreux.

    Objectifs : faire ressortir les différences essentielles dans la manière d’appréhender les mécanismes économiques en se référant à 3 axes fondamentaux :

    - Le courant libéral (économie de marché)

    - Le courant marxiste (rupture avec économie de marché)

    - Le courant Keynésien



    I. Le courant libéral

    C’est le plus ancien, il est apparut en France et en Grande Bretagne. Il regroupe un très vaste champ de doctrine et de théorie dont les principes sont :

    Primauté de l’individu

    Intérêt personnel

    Liberté de l’activité économique

    Bienfaits de la concurrence



    Ils font tous confiance aux mécanismes du marché et ils estiment que l’Etat ne doit pas trop intervenir dans la vie économique.



    A. Les physiocrates (fin du 17ème - 18ème)

    Physiocratie signifie gouvernement de la nature. Les physiocrates sont des auteurs français dont le chef de file est QUESNAY.

    Ce sont des auteurs qui ont estimés que les sociétés sont régies par un ordre naturel voulu par dieu.

    Pour eux l’économie est commandée par la nature donc seul la terre est source de richesse.



    François QUESNAY a élaboré un tableau économique qui décrit la circulation des biens au sein de la société (1ère approche macro-économique).



    La société est divisée en 3 classes :

    - Classe productive

    - Classe des propriétaires

    - Classe stérile (artisans, commerçant)



    Objectif : montrer que la société fonctionne en harmonie c'est à dire que chaque classe a son rôle.

    Il faut empêcher tous ce qui limite la circulation des biens et des richesses au sein de la société.



    B. Les classiques

    Ils sont considérés comme les véritables fondateurs de l’économie politique. Ils font tous l’apologie de l’individualisme et du laisser faire.



    ð Adam SMITH (1723 – 1790)

    Il développe la fameuse théorie selon laquelle chaque individu est guidé par une « main invisible » qui le pousse à agir selon son intérêt particulier et à contribuer à l’intérêt général.

    « Donnez moi ce dont j’ai besoin et vous aurez de moi ce dont vous avez besoin vous-même »




    Il explique aussi comment le mécanisme des prix adapte automatiquement l’offre à la demande.

    Offre qui augmente => Baisse des prix => Baisse de la Production

    Demande qui augmente => Hausse des prix => Hausse de la Production



    ð Jean Baptiste SAY (1767 – 1832)

    Il met l’accent sur le rôle fondamental des chef d’entreprise et il présente la loi des débouchés : « les produits s’échangent contre des produits ou encore l’offre crée sa propre demande »

    Pour lui il ne peut y avoir de crise de surproduction si les échanges sont libres car le mécanisme des prix permet aux entrepreneurs de savoir ce qui est désiré et donc ce qu’il faut produire.



    ð David RICARDO (1772 – 1823)

    Il a essayé de comprendre les échanges internationaux et il en a conclu l’intérêt de la spécialisation de chaque pays.
    « Le libre échange enrichit un pays en donnant à chacun le richesses d’autrui »


    ð MALTHUS

    Il a réfléchi sur la relation entre population et développement économique. Il a observé que les richesses progressaient selon une progression arithmétique alors que la population progressait selon une progression géométrique. Ceci est une vision pessimiste de la société.



    C. Les néo-classiques

    Ils prennent le relais à partir de la 2ème moitié du 19ème.



    ð Valeras, Menger et Jiebons sont trois néo-classiques



    Ils ont systématisé le principe hédoniste selon lequel chaque individu cherche à maximiser ses satisfactions avec le moindre effort.

    Le producteur a pour objectif de maximiser sa production avec un budget donné compte tenu de chaque facteur de production et de leur substituabilité.

    Le consommateur cherche, ave un budget donné, à obtenir le niveau de satisfaction le plus élevé possible compte tenu des prix des biens.



    Producteurs et consommateurs réagissent aux informations que leur donne le marché grâce aux prix. En conséquence, l’Etat doit laisser le jeu de l’Offre et de la Demande fonctionner librement pour que la flexibilité des prix réalise les ajustements.



    Appliqué au marché du travail, ce mécanisme implique qu’en cas d’excédent de main d’œuvre disponible la baisse des salaires évite le chômage.

    Par la suite tout au long du 20ème siècle les économistes libéraux se sont surtout attachés à dénoncer les méfais des interventions économiques et sociales de l’Etat.

    L’Etat ne peut pas disposer de toutes les informations nécessaires pour agir correctement sur les mécanismes économiques donc pour eux toute politique économique est vouée à l’échec.

    Confier à l’Etat des responsabilités économiques c’est engager les hommes sur la route de la servitude.



    Depuis 1945, divers courant néo-libéraux ont réagis aux diverses interventions de l’Etat.

    Friedman, Lucas vont présenter des analyses selon lequel le poids excessif des dépenses publiques et des prélèvements fiscaux affaibli le dynamisme économique.

    Pour eux tous, il faut privatiser certains services publics, il faut supprimer le salaire minimum.

    Les mesures préconisées par ces auteurs sont d’une ampleur variable selon les courants, certains sont assez modérés alors que d’autres défendent des thèses radicales.



    Ecole des choix publiques, l’école du capital humain, la nouvelle école classique,…



    La nouvelle école classique est défavorable à toute politique conjoncturelle mais favorable à toute politique structurelle dans le but de soutenir la croissance économique.

    II. Le courant marxiste

    Marx (1818 -1883)

    C’est dans un contexte économique et sociale marqué par la classe ouvrière en Angleterre que Marx a étudié le processus d’évolution du capitalisme.

    La société est divisée en 2 classes :

    - Classe capitaliste => bourgeoisie

    - Classe ouvrière => force de travail, prolétaires



    Principe d’exploitation des travailleurs : les capitalistes font travailler au-delà du nombre d’heures nécessaires pour que le travailleur assure sa subsistance. Le supplément est appelé la plue value qui constitue l’unique source de profit.

    Ce fonctionnement comporte des contradictions.



    A. Les contradictions

    La concurrence et le progrès technique poussent les entrepreneurs à accumuler le capital technique et à remplacer les hommes par les machines.

    Or comme la force de travail est la seule source de profit.

    Les capitalistes réagissent en augmentant le degré d’exploitation des travailleurs.

    De plus, la concurrence élimine les producteurs les plus faibles qui vont donc rejoindre la catégorie des prolétaires.



    De plus, les travailleurs ne sont pas suffisamment payés pour acheter tous ce qu’ils produisent donc crise de surproduction.

    En conséquence les petits producteurs disparaissent et ce double processus de concentration d’une part et de prolétarisation d’autre part rend progressivement l’écoulement de la production difficile.



    De crise en crise le système capitaliste va s’effondrer du fait de la prise de pouvoir par le prolétariat et l’expropriation des derniers procédant.

    Le système devrait être remplacé par un système sans classe et sans propriétaire individuel appelé donc le communiste.



    Certains faits qu’il avait prévu se sont réalisés (crise de 1929, phénomène de concentration, difficulté d’écoulement de la production)

    Marx n’avait pas prévu le développement des interventions économiques de l’Etat. En conséquence il existe une grande variété de courant marxiste qui se sont adaptés aux problèmes nouveaux.

    On peut citer :

    - Le capitalisme monopolistique d’Etat : Ce courant est caractérisé par l’interpénétration du secteur privé et de l’action des gouvernements. Ce système a pour effet de restaurer le taux de profit des entreprises en les déchargeant de certains coûts de la force de travail. On peut citer le néo-marxisme qui s’intéresse au sous développement qui est crée par les firmes multi nationales et qui entraîne la dépendance des pays en voie de développement, par rapport aux pays capitalistique.

    III. Le courant Keynésien

    Keynes (1883 – 1946)

    ð Il prend le contre-pied des thèses classiques et néo-classique. Il va faire une analyse macro-économique.

    ð Principal point de divergence : les mécanismes du marché ne permettent pas d’ajuster automatiquement l’offre et la demande.

    ð Solution : l’Etat doit intervenir pour rétablir les grands équilibres.



    A. Les principes de base

    Le rôle fondamental pour effectuer la relance doit être assuré par la demande. La consommation augmente lorsque le revenu baisse mais dans une moindre mesure et le revenu non consommé constitue l’épargne.

    Pour montrer ce phénomène Keynes a mis en évidence :

    - La propension moyenne à consommer : C/R

    - La propension moyenne à épargner : E/R



    Il a ajouté :

    - La propension marginale à consommer : Variation de C / Variation de R

    - La propension marginale à épargner : Variation de E / Variation de R



    L’investissement dépend de l’incitation des entreprises à investir.

    Le taux de rendement escomptés est comparé au coût de l’argent (taux d’intérêt).

    Si le taux d’intérêt < taux de rendement => investissement



    B. Le rôle de l’Etat

    ð Déséquilibre entre l’Offre et la Demande : cause : insuffisance de la Demande globale

    ð Ne pas laisser baisser les salaires : il faut stimuler la demande

    ð L’Etat préconise une hausse de la consommation et de l’investissement

    ð Keynes a élaboré une théorie : une certaine variation du Revenu ont obtient une variation K fois supérieur au taux d’investissement.

    o Variation de R = K x Variation de l’investissement



    De plus pour encourager l’intérêt, Keynes préconise une politique monétaire accès sur la création de monnaie, et une hausse des intérêts publique même si cela entraîne un déficit budgétaire.



    C. La portée et les limites

    Impact sur le plan théorique puisqu’elle a pris le contre-pied. Elle a influencé la politique économique des pays développés. Elle a servi de support pour sortir de la récession et pour lutter contre le chômage.

    Elle a fournit une justification du rôle de l’Etat en tant qu’acteur économique.

    Elle est à l’origine de la comptabilité générale ;

    Les principes keynésiens ont été utilisés dans un double sens :

    - Dans la relance

    - Dans le freinage



    Jusqu’en 1970 ces solutions ont donné d’excellent résultat (30 glorieuses) mais depuis elle rencontre des limites liés à l’ouverture sur le monde et liés aux exigences qui en résulte du point de vue de la comptabilité.



    Limites :

    - Raisonnement en économie fermée

    - Raisonnement à Court Terme

    - Il a ignoré les évolutions à Moyen Terme et à Court Terme



    D. Les successeurs

    Ils partent de l’analyse de la concurrence imparfaite et ils développent la vision du marché incapable de s’auto réguler. Ils concluent sur l’intérêt.



    Conclusion : dans ce foisonnement d’idée, il faut citer tous les économistes qui s’écartent des 3 axes majeurs. On peut les classer dans la catégorie des structuralistes car ils essaient de trouver les réponses dans les structures techniques, sociales.



    ð SCHUMPETER : historien de l’économie et sociologue, il a été influencé par le marxisme sans y adhérer. Il intègre les facteurs techniques.

    ð François PERROUX : (1903 – 1987)

    Il met en évidence les structures :

    - économique

    - démographique

    - mentale



    Il met aussi en évidence la notion :

    - de pole Croissance

    - pole de développement

    Tous les économistes qui s’intéressent au tiers monde



    Depuis 1976, certains économistes comme AGLIETTA, BOYER, LIPIETS, étudient l’hétéro régulation des sociétés complexes par le marché.

    Pour eux, 5 institutions sont décisives :

    - Le rapport salarial

    - La forme et l’intensité de la concurrence

    - La gestion monétaire

    - L’insertion dans la division internationale du travail

    - L’Etat



    Pour sortir de la crise => il faut adapter ces 5 situations.







    CHAPITRE 2 : LES POLITIQUES ECONOMIQUES




    La crise a poussé les pouvoirs publics à intervenir dans la vie économique et sociale par des mesures :

    - Indemnisation des chômeurs

    - Aide aux entreprises

    - Gros investissement



    La politique économique va regrouper l’ensemble des mesures prises à l’Etat afin d’atteindre les objectifs fixés dans les domaines de l’affectation de ressources, dans les domaines de la redistribution et le domaine de la stabilisation.

    Dans l’action de l’Etat on distingue :

    - Les politiques structurelles

    - Les politiques conjoncturelles



    Affectation des ressources et redistribution rentre dans le cadre de politiques structurelles alors que régulation rentre dans le cadre de la politique conjoncturelle.

    Pour assurer ces différentes fonctions l’Etat doit se fixer des objectifs qui correspondent à sa conception de l’évolution de la société.



    Les objectifs :

    Les politiques de stabilisation cherchent à réguler l’évolution des grandeurs macro économiques de façon à limiter les déséquilibres qui affecte l’économie nationale. 4 grands objectifs sont généralement recherchés :

    - une croissance économique soutenue (3%)

    - la stabilité des prix

    - le plein emploi

    - un excédent de la balance commerciale



    Ces objectifs sont d’autant plus difficiles à atteindre que certains de ses objectifs sont complémentaires et d’autres sont contradictoires.

    Ex : une relance de la croissance entraîne des créations d’emploi et simultanément une relance de la croissance entraîne une augmentation de la demande qui entraîne elle-même des tensions inflationniste et entraîne un déséquilibre extérieur.

    Compte tenu de cette raison dans certaines circonstances la priorité pourra être donné à la lutte contre l’inflation et dans d’autre fois à la croissance



    II. Les instruments



    Les instruments sont nombreux et agissent par des canaux divers, on peut distinguer :

    - la politique conjoncturelle qui se subdivise en politique budgétaire, monétaire et politique de change

    - la politique structurelle est composée de la politique de l’emploi, de la politique industrielle et de la politique des revenus



    La politique monétaire



    C’est un instrument important de régulation de la conjoncture, autrefois cette politique était contrôlée par l’État, de nos jours elle est décidée et mise en œuvre par les banques centrales. Pour certains, la politique monétaire ne peut qu’assurer la stabilité des prix, pour d’autre (keynésiens) la politique monétaire est un moyen d’intervention sur toute les grandeurs économiques.



    La politique monétaire dispose de plusieurs instruments :

    - L’action sur les taux directeurs

    - L’encadrement du crédit

    - L’action directe de la banque centrale sur le marché monétaire inter-banquaire.

    - L’émission de monnaie par la banque centrale



    La politique budgétaire concerne l’utilisation des dépenses et des recettes publiques pour assurer la régulation

    Compte tenu de l’importance du budget public, la politique budgétaire est un moyen privilégié de régulation conjoncturelle.

    Deux conceptions s’affrontent : les keynésiens et les libéraux



    Les Keynésiens



    Dans l’optique keynésienne la politique budgétaire consiste à faire varier les dépenses et les recettes publiques. Selon l’ampleur de ces variations l’activité économique sera soutenu ou ralentit.

    Généralement, les économistes keynésiens utilisent le budget de l’Etat comme instrument d’intervention pour compenser les insuffisances du marché et pour rechercher le plein emploi.

    Augmentation des dépenses publiques => une augmentation de la Demande effective => relance de la production => création d’emploi.



    Grâce à un mécanisme multiplicateur l’augmentation de la Production va être supérieure à l’augmentation initiale des dépenses publiques. En conséquence le mécanisme de relance s’en trouve renforcé.



    • Le multiplicateur de dépense publique ou multiplicateur budgétaire




    Ce multiplicateur a pour but de montrer les conséquences d’une augmentation des dépenses publiques sur la production et sur l’emploi.



    A l’équilibre : Y= Co + c(Y- T) + I +G

    Y – cY = Co – cT + I + G

    Y ( 1- c) = Co + I + G – cT

    Y = (Co + I + G – cT) / ( 1 – c )

    On dérive par rapport à G

    Variation de Y / Variation de G = 1 / ( 1 – c )

    Variation de Y = h x Variation de G

    h = 1 / (1 – c)



    On vérifie grâce à cette formule que Le multiplicateur de dépense publique a la même valeur que le multiplicateur investissement.



    • Le multiplicateur fiscal




    On cherche à connaître les conséquences sur le revenu et sur la production d’une variation des prélèvements effectués par l’Etat.

    A l’équilibre Y = (Co – cT + I + G) / (1 – c)

    Y = ((Co + I + G –cT) / (1 – c)) - c

    On dérive par rapport à T

    Variation de Y / variation T = -c / 1 – c

    Variation de Y = k x (- c variation de T)

    Co : consommation

    c = propension moyenne à consommer



    On constate que la variation du niveau du revenu est de sens opposé à la modification effectuée sur les prélèvements publics.

    - Une augmentation des prélèvements de l’Etat entraîne une baisse du niveau de la production et des revenus

    - Une baisse des prélèvements publics entraîne une augmentation du niveau des revenus et de la production.



    L’expres​sion( -c / 1-c) multiplicateur fiscale. Etant donné que c est positif est inférieur à 1, il est évident que la valeur absolue du multiplicateur fiscal est inférieur au multiplicateur d’investissement.



    En conclusion : pour lutter contre la récession, l’Etat a le choix entre augmenter les dépenses publiques ou baisser les impôts.

    Quelle est la mesure qui semble la plus efficace ?



    L’effet multiplicateur sur les revenus est plus grand dans le cas d’une augmentation des dépenses publiques que dans le cas de la baisse de l’impôt

    Si on choisit l’augmentation des dépenses publiques, ceci se traduit immédiatement par une augmentation des commandes publiques => de la demande globale => augmentation du revenu.

    Si on choisit la baisse des prélèvements : ceci entraîne une augmentation des revenus disponibles des ménages qui ne se répercute pas sur la conso finale des ménages.

    Cette augmentation du revenu disponible entraîne dans un premier tps une augmentation de l’épargne plutôt qu’une augmentation de la consommation

    On peut dire que la réaction et l’effet sur l’activité économique sont beaucoup moins rapides dans le deuxième cas que dans la première.



    • les libéraux




    Pour les libéraux le déficit budgétaire est condamné parce que son financement produit des effets pervers. Quels sont ces effets ?

    - Les dépenses peuvent être financées par création de monnaie, hors l’inflation qui en résulte dissuade d’épargner d’où pénurie de fond prêtable qui aurait pu financer l’investissement.

    - Les dépenses peuvent être aussi couverte par l’emprunt public mais cette augmentation de demande de capitaux par l’Etat raréfie l’offre de capitaux. Ceci tend à accroître le taux d’intérêt et par conséquent le financement des investissement est freiné et donc la production est également freinée.

    - L’augmentation des prélèvements fiscaux réduit le revenu disponible des ménages et le revenu disponible des entreprises (elle entraîne une baisse de l’offre de travail de la part des travailleurs et une baisse de la production de la part des entreprises.



    Les libéraux condamnent l’utilisation du déficit budgétaire pour relancer l’économie.



    Milton FRIEDMAN : les agents économiques déterminent leurs niveau de consommation en fonction des revenus qu’ils pensent obtenir dans tout au long de leur vie (théorie du revenu permanent) et non en fonction de leurs revenus courants.

    En conséquence, une variation du revenu courrant n’a pas d’impact sur la consommation.



    BARRO : Les emprunts qui financent le déficit budgétaire doivent être remboursés. Il dit que face à se remboursement nécessaire les agents économiques anticipent une future augmentation de leurs impôts. La propension marginale à consommer reste faible et il n’y a pas d’effet multiplicateur sur la consommation.



    LUCAS : Les agents économiques sont rationnels et ils savent qu’une politique de déficit budgétaire implique automatiquement l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat. Face à cette anticipation de baisse du pouvoir d’achat comment se comporte t-il ?

    Les agents économiques ont tendance à épargner face à cette baisse et non pas à consommer.



    Pour les économistes de l’offre, au delà d’un certain seuil d’imposition, les prélèvements réduisent l’offre. C’est LAFFER qui a dit : trop d’impôt tue l’impôt.

    LAFFER a voulu démontrer mathématiquement les effets de l’alourdissement de la pression fiscale.

    Il dit : l’alourdissement de la pression fiscale n’entraîne pas nécessairement une augmentation des recettes de l’Etat car une fiscalité trop lourde perturbe le rythme de l’activité économique en pénalisant l’offre.

    Il utilise une fonction de production dans lequel capital et travail sont substituable et tel que les facteurs de production sont payés à leur productivité marginale.



    Le taux de pression fiscale à 50% correspond à un niveau au delà duquel il est psychologiquement plus difficile de travailler car on travaille plus pour l’Etat que pour soi-même. Le point X est préférable que le point fiscale Y. En X l’Etat obtient le même niveau de recette fiscale qu’en Y mais en allégeant la charge des ses administrés, il obtient donc le même financement publique mais dans une économie à plus forte croissance et à plus haut niveau d’emploi selon LAFFER l’individu arbitre en permanence le travail et le temps consacrés aux loisirs.

    Le principal reproche qui a été fait à LAFFER c’est qu’il se situe au niveau micro-économique pour conclure sans précaution sur le plan macro-économique.



    III. La mise en œuvre de la politique budgétaire en France



    A. La politique budgétaire avant 80



    Jusqu’aux années 80 la politique budgétaire a été utilisée soit pour freiner la politique économique soit pour relancer.

    A partir des années 90 l’adhésion à l’UE a contraint les états européens à réduire leur déficit public.

    Go ou Relance
    Stop ou Stabilisation
    Diagnostic

    - Faible croissance

    - Fort chômage

    - Equilibre ou excédent budgétaire

    - Déficit public faible ou nul

    - Forte croissance

    - Faible chômage

    - Déficit extérieur

    - Fort déficit public

    Action

    - Budget expansionniste

    - Crédit facilité

    - Réglementation allégée

    - Budget récessionniste

    - Baisse de la masse monétaire et huasse des taux d’intérêt

    - Réglementation alourdie : prix et salaires bloqués
    Résultat Attendu

    Positif : expansion + emploi

    Négatif : inflation + déficit extérieur

    Positif : désinflation + équilibre extérieur

    Négatif : récession + chômage



    L’instrument privilégié de la politique économique est la politique budgétaire contra cyclique qui permet d’accélérer ou de ralentir la croissance économique en modulant les dépenses publiques, les recettes fiscales et le déficit budgétaire.

    Durant cette période, l’ouverture sur l’extérieur n’était pas encore trop forte, de plus dans un contexte de taux de change fixe, la politique monétaire était relativement efficace. Dans cette période, la croissance était assez forte et les gains de productivité élevés.



    B. Les politiques des années 70 – 80



    La recherche essentielle a été celle d’un policy mix optimal : c’est une politique économique conjoncturelle qui combine les instruments de la politique budgétaire et ceux de la politique monétaire, on a pratiqué des politiques de relance budgétaire et monétaire c’est le cas en 1974 - 1976 et en 81 – 82.

    Dans les deux cas ces politiques se sont heurtés à la contrainte extérieure :

    Augmentation de la demande intérieur => une augmentation des prix => une baisse de la compétitivité => une dégradation du solde extérieur.



    Un pays est contraint extérieurement lorsqu’il est conduit à soumettre les objectifs de sa politique intérieure à son environnement socio-économique.

    Politique de rigueur ou de stabilisation ont été appliqué : leur objectif a toujours été de maîtriser l’inflation.

    Les moyens employés :

    - le control du rythme de croissance la masse monétaire,

    - rigueur budgétaire pour réduire le déficit

    - rigueur salariale



    Ce sont des politiques qui recherchent la désinflation compétitive face à une contrainte extérieure forte mais qui ont comme conséquence négative la faiblesse de la croissance et la non réduction du chômage.



    a. Le policy mix dans l’union européenne



    Les conditions ont changé, en effet les contraintes de la construction européenne d’une part et les contraintes des marchés financiers pèsent lourdement sur les politiques économiques des pays européens.

    Du fait du passage à l’euro la politique monétaire de chacun des pays perd tout indépendance, elle est astreinte à la lutte contre l’inflation et à la défense du taux de change.

    Les politiques budgétaires ont une relative indépendance, elles ont une faible marche de manœuvre. Un déficit budgétaire inférieur à 3% du PIB et dette publique inférieure ou égal à 60% du PIB.







    CHAPITRE 3 : LES POLITIQUES STRUCTURELLES


    I. Définition



    Elle porte sur des composantes fondamentales du système économique et elles ont des effets à long terme concernant les structures de l’économie c'est-à-dire l’ensemble des institutions et l’ensemble des relations entre les acteurs économiques.

    Elles doivent exercer leurs effets à la fois :

    - Sur les structures socio–politiques tel que structure démographique, sociologique, juridique.

    - Sur les structures économiques c'est-à-dire sur les structures qui concernent directement l’appareil de production tel que structure des revenus, structure productive, structure financière et monétaire.



    Elles sont toujours orientées sur le long terme mais l’opposition traditionnelle entre politique à court terme et politique à long terme n’est pas pleinement satisfaisante (plus souvent complémentarité qu’opposition).

    II. Les domaines de la politique structurelle

    - Le domaine agricole

    - Le domaine industriel

    - L’activité réglementaire de l’Etat

    - La planification

    - L’aménagement du territoire

    - La lutte des inégalités régionales

    - Les infrastructures (ponts, autoroutes, etc…)

    - La politique sociale dont le but est d’assurée, de protéger la population.

    III. Résumer des grandes phases de la politique structurelle française depuis 1945.

    1945 – 1942 : période ou l’Etat est très actif

    - Vague de nationalisation 1945 - 1946

    - Action sur les salaires avec la création du SMIC

    - Mise en place des conventions collective

    - Control des prix

    - Politique monétaire plutôt favorable à l’investissement avec de faible taux d’intérêt.

    - 2ème vague de nationalisation (81 – 82)



    1983 à nos jours : on constate qu’il y a des vagues de :

    - Des vagues de déréglementation

    - L’objectif de l’Etat c’est de réactivé le jeux du marché :

    o Dans le domaine monétaire et financier

    o Dans le domaine du commerce international (suppression ou réduction des droits de douane, suppression des contingents…)



    Au sein de l’UE on assiste à la libéralisation des transports aériens et des télécommunications.

    Les représentants de l’école des choix publics montrent que la prolifération des règlements émousse les initiatives, étouffe la liberté d’entreprise et entrave le dynamisme de l’économie. Ceci entraîne des coûts pour la société.

    L’appartenance à l’UE influe sur les politiques structurelles appliquées en France.

    Les politiques industrielles ne peuvent déroger aux principes étiquetés par la commission européenne. Ex : interdiction des aides nationales qui sont sources de distorsion des prix et de concurrence déloyale.

    L’instauration du marché unique en 93 traduit bien les options libérales de l’UE tel que libre circulation des biens, des services et des facteurs de production dans l’UE.

    La réorientation libérale des politiques structurelles françaises n’est pas totalement synonyme de désengagement total de l’Etat français, il reste encore un agent essentiel du développement économique et social dans la mesure où les défaillances du marché subsistent.
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    مُساهمة من طرف Admin الأربعاء يوليو 27, 2011 5:46 am

    MERCI MERCI MERCI

    BRAVO GRAND TRAVAIL

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